Mouvement des Pionniers de France – Défendre la pluralité des idées défendues par les mouvements d’éducation populaire

Il y a 3 ans, le 13 janvier 2020
Par Pierre Laurent
J’ai attiré l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur le mouvement des pionniers de France.
Les pionniers de France sont un mouvement agréé d’éducation populaire issu du monde ouvrier. Ce mouvement a été fondé à la fin de la Seconde Guerre mondiale par des militants, issus de la Résistance. Depuis 1946, les vaillants et vaillantes, qui deviendront les pionniers de France en 1970, ont contribué par leur action à l’éducation des enfants du monde ouvrier à travers toute la France et à la formation de militants associatifs et politiques. En 1985, leur activité dans la formation d’éducateur a été institutionnalisée lorsque le mouvement a été habilité à être organisme de formation préparant à la délivrance des brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) et de brevet d’aptitude aux fonctions de directeur (BAFD). Cette habilitation qui leur permet de former de nombreux animateurs et directeurs sur tout le territoire national leur est renouvelée tous les trois ans suite au dépôt d’un dossier de demande.
C’est dans ce contexte que cet organisme a déposé en septembre 2019, une demande de renouvellement de l’habilitation pour la période 2020-2022. À la suite de leur demande, ils ont reçu le 8 janvier 2019 un refus à ce sujet. Les raisons invoquées sont sensiblement les mêmes que celles qui leur avaient été transmises lorsque la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) leur a fait une demande de compléments d’informations en novembre. Cela donne aux dirigeants des pionniers de France l’impression que la version finale de leur demande d’habilitation n’a pas été prise en compte. Pourtant leur dossier répond de la manière la plus précise possible aux exigences réglementaires de l’arrêté du 15 juillet 2015. La décision de refus du ministère leur paraît d’autant plus injustifiée que lorsque leur organisme est inspecté (la dernière inspection datant du 16 décembre 2019 dans une antenne du Pas-de-Calais), les rapports d’inspection sont toujours positifs. Ce refus intervient dans un contexte où il apparaît de plus en plus évident que de nombreuses forces poussent à une ouverture du secteur de l’animation volontaire, et plus généralement de l’éducation populaire, aux entreprises privées ainsi qu’à la mise en concurrence des différents organismes.
La formation BAFA-BAFD permet au mouvement des pionniers d’entretenir des partenariats avec de nombreuses municipalités sur la formation des jeunes et de leurs agents à l’animation et à la direction en accueil collectif de mineur (ACM). Dans l’immédiat la décision de la DJEPVA met en péril la tenue des treize stages qui doivent avoir lieu durant les vacances de février 2020. Cela met également en défaut les collectivités et leurs populations avec lesquelles les pionniers de France entretiennent un partenariat. Le refus de la DJEPVA a également de lourdes conséquences sur l’activité financière des pionniers et met donc, par la même occasion, en péril leur existence même.
Plus largement cette remise en cause de l’existence des pionniers de France ne peut être vue que comme une attaque contre les mouvements d’éducation populaire, dont ils constituent un pilier historique ainsi que la pluralité des idées défendues par ces mouvements.
Pour toutes ces raisons, je lui ai demandé de bien vouloir agir en faveur d’un réexamen de la décision.
Cinquantenaire de la signature des Accords de Paris

Il y a 2 semaines, le 20 janvier 2023
Par Pierre Laurent
À l’occasion du Cinquantenaire de la signature des Accords de Paris, j’ai eu l’honneur de prendre part à la cérémonie organisée par l’Ambassade du Vietnam en France. Aux côtés de Son Excellence Toan Thang DINH, j’ai pu y prononcer une allocution comme vice-président du Sénat et président du Conseil national du PCF.
Projet de suppressions de postes dans l’enseignement primaire pour la rentrée 2023 à Paris

Il y a 4 semaines, le 8 janvier 2023
Par Pierre Laurent
Le jeu de massacre continue dans l’Éducation Nationale. Après l’attaque en règle contre les lycées publics parisiens, effectuée par la droite régionale et le gouvernement macroniste, les tenants de l’orthodoxie libérale s’attaquent à l’enseignement primaire ! Il est urgent que la réplique soit à la hauteur de cette véritable saignée. J’ai interpellé le Ministre de l’Éducation nationale en ce sens par question écrite.
Intervention au Sénat sur la politique de l’immigration

Il y a 2 mois, le 13 décembre 2022
Par Pierre Laurent
Monsieur le Président, Madame la Première ministre, Messieurs les Ministres, Chers collègues, Le débat d’aujourd’hui est censé ouvrir celui que nous aurons début 2023, sur un nouveau texte de loi sur l’immigration. Ce sera le vingt-neuvième en 40 ans. En prélude à ce projet de loi, vous avez publié le 17 novembre une circulaire mettant […]
Tribune interparlementaire : “Nous ouvrons le débat parlementaire sur la dissuasion nucléaire”

Il y a 2 mois, le
Par Pierre Laurent
Il y a quelques jours, j’ai signé avec Jean-Paul Lecoq, Député et Mounir Satouri, Député européen, cette tribune relançant le débat sur l’urgence d’un désarmement nucléaire multilatéral !
Discours au Congrès du Parti de la Gauche Européenne

Il y a 2 mois, le 10 décembre 2022
Par Pierre Laurent
Ce week-end se tient le congrès du Parti de la Gauche Européenne, à l’occasion duquel je rends mon mandat de Vice-président en charge de l’organisation du Forum européen des forces de gauche, vertes et progressistes. J’y ai prononcé un discours sur l’avenir du Forum et plus largement, les perspectives d’union et de travail conjoint entre les forces progressistes du continent.
Sofosbuvir : Déclencher une licence d’office sur ce médicament et d’autres

Il y a 2 mois, le 6 décembre 2022
Par Pierre Laurent
La licence d’office sur le Sofosbuvir et sur d’autres médicaments doit être déclenchée. L’inacceptable rationnement et tri des patients doit prendre fin. J’ai interpellé par question écrite le ministre de la santé à ce sujet.