La conjoncture mondiale, l’Europe et la situation de la France

Il y a 4 ans, le 10 juillet 2019
Par Pierre Laurent
Dans un monde marqué par de profonds et rapides bouleversements, l’Europe et la France traversent une période de crises aigües et de déstabilisations politiques. Entre résistances sociales, luttes pour un nouveau modèle de développement social et écologique, et aggravation des dérives politiques ultra-réactionnaires, l’avenir est incertain. Mais l’avantage est pour l’heure en Europe aux forces libérales et réactionnaires.
Discours prononcé le 6 juin 2019
1. Crises et bouleversement du monde
La situation internationale est marquée par une forte accélération des mutations du monde, sous l’effet cumulé de crises majeures (crise du système capitaliste financiarisé mondialisé, inégalités de développement explosives, crises politiques et montée de populismes anti-démocratiques et régressifs…), de défis inédits qui ne pourront être relevés sans changements essentiels du type de mondialisation ( changement climatique et défi de transition écologique, révolution numérique, nouveaux besoins pour le développement humain liés à l’émergence de régions entières de la planète, migrations et interdépendances nées de la mondialisation …), et de la montée de périls nouveaux (guerres commerciales, conflits armés, terrorisme sur fond de crises des dominations capitalistes, relance de la course aux armements…).
Répondre à ces crises et à ces défis inédits appelle des changements profonds dans tous les domaines vers un nouveau type de développement de l’humanité. Un développement moins inégalitaire, plus solidaire et moins concurrentiel, avec moins de gâchis humains et matériels et plus de ressources consacrées au développement des humains, et à la protection des biens communs et de la planète. Cela appelle également une autre gouvernance du monde, plus respectueuse des peuples, des nations et de leur souveraineté, un nouvel ordre économique et financier avec plus de partage et de mise en commun dans le respect mutuel, et avec des institutions internationales multilatérales relancées et repensées au service de la justice et de la paix humaine.
Les grandes puissances capitalistes historiquement dominantes bloquent ces nécessaires transformations du monde, en cherchant à maintenir et à reproduire des dominations de plus en plus mises en cause par l’émergence de nouveaux besoins et de nouvelles puissances.
Leur tentative de maintenir l’hégémonie capitaliste sur la mondialisation se déploie dans une concurrence aggravée en matière commerciale, en matière géostratégique, en matière de maîtrise technologique, numérique, et militaire.
Elle se fait au détriment de leurs propres peuples qui connaissent tous des reculs sociaux importants, aux Etats-Unis, en Europe, et en France, au détriment aussi de leur propre coopération comme on le voit avec les tensions Etats-Unis/Europe, des rapports nécessaires avec les puissances émergentes, comme la Chine ou la Russie, traitées avec méfiance voire avec hostilité.
Elle conduit également à plus de tensions, de conflits, voire à des guerres dévastatrices comme en Irak et en Syrie, sans que ces guerres ne parviennent à rétablir la toute puissance occidentale, notamment américaine. Le monde est inexorablement en train de changer, vers un ordre mondial plus instable, plus multipolaire, voire a-polaire.
Il n’en reste pas moins que ces stratégies de domination capitaliste génère pour l’heure beaucoup de dangers et de possibles reprises en main autoritaires à court terme, comme on vient de le voir en Amérique latine ces dernières années.
En Asie, la montée en puissance de la Chine contrarie les ambitions américaines, mais le durcissement de la politique de Trump atteste d’une agressivité relancée des Etats-Unis.
Les institutions multilatérales internationales, indispensables à la sécurité et à la coopération du monde, même si elles doivent repensées, sont gravement mises en cause dans leur efficacité par les coupes budgétaires américaines récemment, mais plus au fond par le contournement par l’OTAN de la légitimité de l’ONU. La France est également redevenue ces dernières années une force d’intervention extérieure militaire active en coordination avec l’OTAN, en Afrique, au Sahel en particulier, et au Moyen-Orient. L’OTAN impose à ses membres des 2 % de PIB consacrées aux dépenses militaires.
Les zones de conflits dans les points chauds de la planète se multiplient au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique latine, en Asie du sud-est, en même temps que grandissent les risques de terrorisme et de guerre non traditionnelles sur le terreau pourri des crises mondiales, des déstabilisations politiques, de la prolifération des armes et des trafics. Le contrôle du commerce des armes redevient un enjeu majeur de sécurité internationale. La non prolifération nucléaire également alors même que les grandes puissances détentrices de la puissance nucléaire, comme la France, refuse de signer le traité d’interdiction négociéà l’ONU.
La révolution numérique qui bouleverse tout à la fois les échanges, les communications, et les systèmes productifs appellent des partages et des régulations nouvelles qui sont freinés par les rivalités de domination capitaliste et par la puissance acquise par les géants américains du numérique qui s’érigent, parfois au dessus des nations même les plus puissantes, comme les prescripteurs du nouveau monde.
Les urgences de la lutte contre le réchauffement climatique ne sont pas suffisamment entendues, et surtout les moyens mis en commun pour répondre d’un même mouvement au défi climatique et à celui de la justice sociale et du droit au développement pour tous ne sont pas au rendez-vous.
Les contradictions explosives de ce monde, toujours largement dominé par les logiques capitalistes, où s’affrontent des besoins de transformation sociale grandissants et l’acharnement des puissances guidées par le seul profit à maintenir leur emprise sur la planète, provoquent partout crises, changements et chaos politiques.
Des forces de transformation sociale cherchent partout l’issue, aux Etats-Unis même avec la renaissance d’une gauche américaine, en Amérique centrale et latine, dans les printemps arabes, en Algérie, au Soudan…
Mais sur le terreau pourri des crises, se développent aussi partout des réponses populistes, ultra-réactionnaires, racistes et xénophobes, notamment en Europe.
Le monde est plongé dans beaucoup d’incertitudes pour les décennies à venir.
Cela invite les forces progressistes à coopérer de manière renforcée, approfondie et suivie pour faire émerger des solutions de paix, de justice sociale, de biens communs, comme nous le faisons avec ces colloques du PCF et du PCV.
2. L’Europe traverse une phase aigüe et inquiétante au coeur de ces crises et défis mondiaux
Depuis la chute du mur de Berlin, l’Europe a connu plusieurs phases : une accélération de son intégration libérale dans la décennie 90 ; puis une montée de sa crise économique et sociale jusqu’à la très grave financière de 2008 et ses conséquences jusqu’à aujourd’hui ; et une exacerbation de sa crise politique, dans l’Union européenne et dans chacun des pays, dans la foulée de la crise de son modèle économique du tout concurrence. Nous sommes aujourd’hui au coeur de cette crise politique.
L’intégration capitaliste de l’Europe s’est faite sous l’égide d’une Union européenne entièrement dédiée au marché, à la « concurrence libre et non faussée » à l’inverse de la coopération promise. L’emprise des grands groupes financiers et de leurs exigences de profit, le dumping social et fiscal ont débouché sur le chômage, la précarisation du travail, la financiarisation galopante, l’affaiblissement productif, les inégalités grandissantes. 80 millions d’Européens vivent sous le seuil de pauvreté.
Les pays de l’Est ont été intégrés à marche forcée, brisant les sociétés. La thérapie de choc libéral y a été particulièrement brutale.
En 2008, la crise financière mondiale a frappé de plein fouet une Europe capitaliste ultrafinanciarisée. Pour sauver les banques les marchés, les gouvernements ont décidé de faire payer l’addition aux peuples, aux travailleurs, aux dépenses publiques et sociales. Les pays du sud ont été particulièrement saignés. L’Europe vit depuis 2008 sous le régime d’une austérité draconienne., sauf pour les grands groupes et leurs profits. Ces politiques d’austérité combinées à la financiarisation continue des marchés préparent une nouvelle phase très grave de la crise.
Depuis 2005 et la tentative d’instituer un Traité constitutionnel européen ultralibéral, les alertes politiques se sont multipliées. En France, et dans d’autres pays, le non à ce traité l’a emporté, mais les dirigeants sont passés outre. Au fil des années, le rejet s’est accentué sans qu’il en soit jamais tenu compte. Quand Syriza a gagné les élections en Grèce, tout a été fait pour briser les reins à la Grèce. Seule la doxa libérale avait droit de cité. La crise politique n’a cessé de grandir partout.
L’Union européenne, sous la coupe de l’OTAN, a tourné le dos à la Russie, faisant des pays de l’Est une frontière de plus en plus hostile. Ces pays sont aujourd’hui la voix des Etats-Unis en Europe, y compris pour combattre la notion de Défense européenne, bien qu’elle soit toujours envisagée comme intégrée à l’Otan.
Donald Trump joue un jeu de division des Européens pour préserver la domination stratégique américaine sur le camp occidental et empêcher les rapprochements de l’Europe avec la Russie et la Chine.
L’Europe s’est également fermée au sud de la Méditerranée, et la crise des migrants, générée par la guerre en Irak et en Syrie a été particulièrement révélatrice et indigne de l’Europe. Sur fond de crise sociale, la légitimation politique du rejet des migrants a favorisé la propagation des idées d’extrême-droite dans toute l’Europe.
Le rejet grandissant d’une Union européenne n’apportant plus que de la régression sociale a provoqué le rejet grandissant des gouvernements conservateurs et sociaux-démocrates qui co-géraient cette Europe. Les sociaux-démocrates sont les plus lourdement sanctionnés.
Des forces populistes, nationalistes, d’extrême-droite ont émergé un peu partout. Pour échapper à la sanction, des forces de droite se sont radicalisées, créant les conditions d’alliances avec ces forces nouvelles.
C’est la conjonction de telles forces qui a débouché sur le Brexit en Grande-Bretagne, provoquant jusqu’à aujourd’hui un chaos politique inédit en Grande-Bretagne et un champ de manoeuvre inespéré pour Trump contre l’Europe.
En France, Emmanuel Macron a joué une carte singulière, jouant d’un côté sur le dégagisme ambiant pour remplacer les vieux partis socialiste et de droite par une nouvelle force libérale centrale, jouant de l’autre côté du rejet de Marine Le Pen. Il tente de rééditer cela au Parlement européen pour installer un groupe libéral élargi.
Au total, le rapport de forces au Parlement européen s’est dangereusement déplacé vers la droite, avec trois familles libérales, de droite et d’extrême-droite qui dominent le jeu.
La situation de la gauche européenne est très difficile.
Déjà ralliés de longue date aux dogmes libéraux qui ont nourri la crise, les sociaux-démocrates sont encore affaiblis.
Le renforcement des forces écologistes, poussées par un courant positif dans les sociétés, est politiquement très ambivalent. Une partie des forces écologistes envisageant ouvertement des alliances à droite comme en Allemagne.
Les forces de la Gauche Unitaire Européenne, créée à l’initiative des communistes français en 1979, sont affaiblies. Le PCF a perdu ses députés européens, notamment en raison d’un mode de scrutin plus sélectif en France qu’ailleurs. L’existence de ce groupe reste toutefois un précieux atout. Le PCF œuvre à maintenir son unité.
D’une manière plus générale, le PCF est engagé dans un travail permanent de convergence de toutes les forces communistes et progressistes de la gauche européenne dans leur diversité. C’est plus que nécessaire que jamais.
Nous agissons sur trois fronts :
– maintenir l’unité du groupe de la Gauche Unitaire Européenne au Parlement européen, où siègent notamment nos amis espagnols, portugais, chypriotes, allemands, tchéques, grecs, irlandais, suédois, belges…
– développer l’activité du Parti de la Gauche européenne dont nous assurons la vice-présidence et qui va se tenir son congrès en décembre 2019 à Malaga en Espagne.
– enfin amplifier l’installation d’un Forum européen le plus largement ouvert possible , un peu sur le mode du Forum de Sao Polo et de forums sociaux. Après Marseille en France et Bilbao en Espagne, la troisième édition de ce forum progressiste européen se tient à Bruxelles les 9,10 et 11 novembre prochain.
A notre que ce travail d’unification des forces de gauche en Europe, est aujourd’hui handicapé par le développement de courants, qui après s’être détachés des forces social-démocrates sur une base de gauche, se revendiquent désormais d’un « populisme de gauche » aux contours extrêmement flous et instables. C’est le cas en Italie du mouvement cinq étoiles, allié gouvernemental de Salvini, de Podemos en Espagne, ou de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon en France.
3. La France en pleine crise et recomposition politique : d’énormes défis à relever pour le PCF et la gauche française.
La crise économique et sociale que connaît notre pays depuis maintenant deux décennies, aggravée depuis la crise de 2008 et le renforcement des politiques d’austérité, débouche aujourd’hui sur des décrochages inquiétants en matière de services publics et de protection sociale (deux points forts de notre modèle social) et de système productif et industriel. La France conserve encore de nombreux atouts, et reste une puissance importante, mais ses signaux nous inquiètent et nous amplifions notre action pour la protection des services publics, pour le reconquête industrielle, et pour la promotion des travailleurs et de la jeunesse.
Cette crise a comme en Europe débouché sur une grave crise politique, résultat de deux quinquennats particulièrement durs au plan social, l’un conduit par Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012, l’autre par François Hollande de 2012 à 2017.
Cette période a permis à Marine Le Pen de confirmer son ancrage électoral au dessus de 20 %.
Emmanuel Macron a joué d’un double rejet, des quinquennats Sarkozy et Hollande et du parti de Marine Le Pen, pour se présenter en homme neuf et se faire élire. Il veut tout reconstruire autour de lui. Mais la crise sociale et les contestations l’ont déjà rattrapé. Le paysage politique reste très instable et du coup dangereux, car faute d’alternative de gauche, Le Pen devient un danger réel pour 2022.
Cette évolution s’inscrit de surcroît dans le cadre d’une dérive institutionnelle vers un présidentialisme autoritaire et monarchique marginalisant le Parlement, les pouvoirs locaux et les représentants syndicaux.
Nous travaillons dans cees conditions à une nécessaire alternative de gauche pour une nouvelle politique sociale, écologique, démocratique.
Le PCF reste pour cela une force essentielle, une force qui compte malgré son affaiblissement dans les élections à caractère national. Nous conservons deux groupes parlementaires très actifs à l’Assemblée nationale et au Sénat, une implantation locale forte que nous travaillons à conforter lors des élections municipales de mars 2020, un quotidien l’Humanité et sa Fête, évènement populaire majeur et unique dans la vie politique nationale.
Le défi à gauche est celui d’une reconstruction nouvelle car l’effondrement du Parti socialiste a émietté la gauche en diverses forces : Parti communiste, Parti socialiste, France Insoumise, Génération-S, écologistes et en une multitude de forces sociales et syndicales à rassembler.
Plus au fond que la seule question des reconstructions politiques, il s’agit pour nous de reconstruire à partir des aspirations et mobilisations sociales nouvelles un projet politique d’émancipation à vocation majoritaire.
Concernant les enjeux qui nous sont communs, je veux en citer trois pour terminer :
– le développement de relations mutuellement avantageuses entre nos deux pays reste pour nous une priorité. Le Vietnam a conforté ses atouts pour cela et nous avons contribué ici à favoriser le renforcement des relations franco-vietnamienne. Nous pensons que l’intérêt géo-stratégique du développement de cette relation peut continuer à marquer des points sous la présidence d’Emmanuel Macron. Nous échanges nous permettront sûrement préciser cet enjeu. La France va déployer une politique plus ambitieuse en matière d’Aide Publique au Développement après l’adoption d’une loi de programmation qui devrait être discutée à l’autmone. Ce sera sans doute une opportunité, parmi d’autres, à saisir.
– je veux en même temps souligner que nous sommes inquiets de la militarisation croissante de la politique internationale française. Cela concerne la recrudescence des interventions extérieures militaires, et la spécialisation industrielle renforcée dans le militaire et le commerce des armes. Ces caractéristiques se manifestent en Afrique, dans la Péninsule arabique mais aussi en Asie (je cite pour exemple l’important contrat français signé avec avec l’Australie pour doter ce pays d’une importante flotte militaire sous-marine. Nous entendons amplifier la campagne pour une signature par la France du traité d’interdiction des armes nucléaires signé à l’ONU. Une vigilance commune doit être exercée sur ce point crucial au moment où les tensions peuvent à tout moment surgir sur la scène internationale.
-enfin, je veux dire qu’à l’occasion de centenaire de notre Parti en 2020, nous souhaitons qu’un moment , qui reste à construire ensemble, soit consacré à la mémoire d’Ho chi minh et de nos combats communs pour votre libération. C’est pour vous comme pour nous, un enjeu de mémoire nationale essentiel.
Je vous remercie.
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