La bataille pour les services publics est inséparable de celle pour l’avenir de notre planète.

Il y a 4 ans, le 26 août 2019
Par Pierre Laurent
Nous avons tous notre planète en commun. La jeunesse de notre planète s’est mobilisée et continue de se mobiliser de belle manière sur le sujet : c’est l’avenir de l’humanité qui est en cause. Et là aussi cette bataille est à portée de notre mobilisation ! Nous serons aux manifestations pour sauver le climat et changer le système.
Je me limiterai à 2 exemples : le premier est la privatisation projetée d’ADP, un sujet que j’ai déjà beaucoup traité sur ce blog.
L’un des grands enjeux, des grands risques d’une telle privatisation touche aussi à l’environnement : les conséquences dans ce domaine en effet seraient graves, car certainement pas prises en compte par les actionnaires qui ne verront que leur intérêts économiques pour augmenter le niveau de profit et de dividendes, et n’investiront pas sur cet aspect environnemental.
En effet, la construction d’un Terminal 4, le projet Europacity et la construction de la ligne ferrée CDG-EXPRESS auront logiquement un impact sur les terres agricoles, des conséquences sur le bruit, l’environnement et l’aménagement du territoire.
Autre grand enjeu environnemental, la bataille pour refuser l’accord du CETA.
Les députés de la majorité présidentielle se sont exprimés en faveur du projet de loi de ratification du CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), ces mêmes députés qui ont voté le cœur sur la main l’urgence climatique et la nécessité absolue de lutter contre les gaz à effet de serre (projet de loi Énergie-climat).
Mais la bataille contre ce traité mortifère n’est pas terminée, il appartiendra désormais au Sénat de se prononcer cet automne sur ce projet de loi de ratification et de dire non à cet accord qui n’est bon ni pour notre pays ni pour notre planète.
Alors que des épisodes caniculaires sans précédent s’abattent sur notre pays provoquant sécheresse, incendies, mise en danger de nos forêts, érosion de la biodiversité et fonte accélérée de nos glaciers, cela ne les a pas empêché·e·s de voter pour la ratification d’un traité qui, non seulement augmentera notre empreinte carbone, mais constitue un danger sanitaire, agricole et social.
Un traité qui est une atteinte à la souveraineté et la représentation nationale : les multinationales pourront attaquer les politiques publiques des États signataires grâce à un système d’arbitrage privé – le règlement des différends en matière d’investissement — et à la coopération en matière de réglementation : comprendre la promotion du moins-disant social, et environnemental.
Le CETA, malgré les dénégations du gouvernement, ce sera plus de pesticides interdits en Europe, ce sera de la viande aux hormones et antibiotiques nourrie aux farines animales et au maïs OGM. Ce sera la remise en cause du principe de précaution en matière de perturbateurs endocriniens. Ce sera au final plus de cadeaux à Bayer-Monsanto, Syngenta, Dow Chemicals et autres grands groupes multinationaux peu scrupuleux.
Ce sera enfin une menace pour près 50 000 emplois : 30 000 emplois agricoles et près de 20 000 dans la filière agro-industrielle.
Le débat n’est donc pas clos. Le CETA peut encore être repoussé.
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Par Pierre Laurent
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Par Pierre Laurent
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Par Pierre Laurent
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Par Pierre Laurent
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Par Pierre Laurent
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