Guerre aux pauvres !

Il y a 1 an, le 8 octobre 2019
Par Pierre Laurent
«Dès lors qu’un sans-abri a avec lui un bien mobilier, matelas, tente ou chariot, il pourra entrer dans le champ de la loi ». Et donc se voir infliger une amende de 500 euros !
C’est ce que permettrait désormais, comme l’a révélé le journal « L’Humanité », un article de loi voté en catimini dans la nuit.
Elections municipales obligent, le pouvoir et sa majorité, incapables de relever le défi de la misère sociale, flattent sans vergogne les idées nauséabondes dans lesquelles se vautrent la droite et l’extrême-droite, en tentant de criminaliser la pauvreté.
Le pouvoir d’Emmanuel Macron cherche ainsi à dédouaner sa politique de commis des grandes fortunes et de la finance, du capital. Une politique qui creuse jusqu’à la plus totale indécence les inégalités sociales.
En vérité, la population de France est indignée, profondément indignée face à l’explosion de la grande pauvreté et à l’inhumanité du pouvoir et des classes dirigeantes.
Quand une banque, à Paris, procède à l’installation de 40 potelets métalliques pour interdire à un sans-abri de s’y réfugier, elle est contrainte d’y renoncer devant les protestations des riverains, des associations et des élus.
L’image de la salle de la honte aux urgences de l’hôpital Lariboisière, où sont entassées de jeunes mamans avec leurs nourrissons dans des conditions de précarité abjectes, indigne le personnel et la population. Comme le sort fait aux jeunes mineurs isolés, aux centaines, milliers de personnes vivant sous tente, dans des abris de fortune, au bord du périphérique parisien.
L’exclusion choque profondément la population. Mais pas le pouvoir, sa majorité et la droite qui, alors que le 115 est saturé, que les centres d’hébergements sont combles, votent à l’Assemblée comme au Sénat un plan d’économie sur 4 ans de 57 millions sur les « ressources » des centres d’hébergements et de réinsertion.
En vérité le système capitaliste et son pouvoir ne sont pas en échec dans la lutte contre la pauvreté. Ils s’en nourrissent. La grande pauvreté est le revers innommable de la course folle au profit, au fric.
La criminalisation de la pauvreté est une arme de destruction massive des solidarités et des valeurs républicaines. Elle rend malade et précarise toute la société.
Quand en 1985, Coluche lance « Les Restos du cœur », dans son esprit, ça n’était pas censé durer. Les « Restos » vont engager cet automne leur 34e campagne.
Le 9 juillet 1849 Victor Hugo affirmait à l’Assemblée nationale : « La misère est une maladie de la société, comme la lèpre est une maladie de l’homme. Elle peut disparaître comme la lèpre, oui. »
Cent soixante-dix ans plus tard, n’est-il pas temps enfin, de déclarer la guerre, une guerre totale à la pauvreté ‘et non aux pauvres). L’éradication de la grande pauvreté doit être un objectif immédiat, la cause prioritaire de notre société. A quoi sert, sinon, qu’elle soit si évoluée ?
Le plaisir d’être et de décider ensemble

Il y a 2 heures, le 25 janvier 2021
Par Pierre Laurent
J’ai mal. Mal quand, à la lecture des réseaux sociaux suite à telle ou telle réunion où notre parti débat et est amené à prendre des décisions sur les prochaines échéances électorales (régionales, départementales ou présidentielles), je vois se répandre des anathèmes, des mises en cause, des pratiques qui relèvent davantage d’une organisation en tendances que de la volonté de rassembler les communistes en respectant leur diversité.
7 janvier 2015, l’impensable au coeur du quotidien

Il y a 3 semaines, le 6 janvier 2021
Par Pierre Laurent
Le 7 Janvier 2015, la nouvelle atteignit les gens où ils étaient. L’impensable au cœur du quotidien. L’incrédulité, puis la sidération. Les attentats contre Charlie Hebdo, comme tous les autres, font partie de notre douloureuse mémoire collective.
Une mise au point nécessaire

Il y a 1 mois, le 17 décembre 2020
Par Pierre Laurent
Lundi 14 décembre, à la veille de la mobilisation pour la culture et l’ouverture des lieux culturels, j’ai publié sur ma page Facebook un dessin de Chantal Montellier, appuyant à sa manière, c’est-à-dire celle de la bande dessinée et de la caricature, cette mobilisation.
Mon cher Mumia,

Il y a 2 mois, le 2 décembre 2020
Par Pierre Laurent
Je tiens à t informer de mon intervention comme parlementaire français et sénateur de Paris auprès du gouverneur de Pennsylvanie, pour exiger, suite à l’épidémie de Covid 19 qui frappe la prison de Mahanoy, ta libération immédiate ainsi que celle de tous les prisonniers âgés et malades.