Billet d’humeur

Il y a 3 ans, le 26 novembre 2019
Par Pierre Laurent
Nous étions inquiets…
En cette époque où le pays craque, où les personnels de santé ne tolèrent plus l’état de précarité dans lequel vivent leurs établissements…
Où les chômeurs·euses, les précaires, tous les travailleurs menacés de perdre leur emploi, sont attaqués avec une violence inouïe par une réforme de l’indemnisation du chômage qui va jeter des centaines de milliers d’entre eux dans la pauvreté.
En cette époque où les enseignants, les parents, n’en peuvent plus d’entendre le gouvernement parler de priorité éducative quand ils vivent le contraire au quotidien.
Où les femmes ne voient rien venir en termes de mesures tangibles et de moyens à la hauteur pour éradiquer les violences et les inégalités qu’elle subissent.
En cette époque où les territoires et leurs habitant·e·s, tant des banlieues que des campagnes, souffrent d’abandon, de services publics sacrifiés, de désagrégation du lien social. Où les cheminots tirent la sonnette d’alarme sur la qualité et la sécurité des réseaux et subissent en retour la violence du mépris gouvernemental.
Où les militants de l’urgence climatique ne supportent plus les envolées présidentielles d’un côté et l’inaction gouvernementale de l’autre et, plus encore, la complaisance face aux pratiques destructrices de la course au profit.
En cette époque, enfin, où tous ces gens là vont avoir l’outrecuidance de manifester pour leur retraite et l’avenir de leurs enfants le 5 décembre prochain.
Nous étions inquiets disais-je… Nous dormions mal… hantés par cette angoisse : mais comment se portent nos « premiers de cordée » ?
Et bien, nous voilà rassurés, enfin !!
Le journal Le Parisien s’est chargé de nous apaiser en révélant que, selon le portrait social de la France publié par l’Insee, la suppression de l’ISF et la mise en place de la « Flat Tax » ont été pour les plus aisés un véritable jackpot.
Et l’étude -je la cite- de nous révéler : « Les personnes les plus aisées sont celles qui bénéficient le plus des mesures socio-fiscales. Ce résultat est principalement du fait des réformes qui concernent les détenteurs de capital ».
Et d’ajouter pour que nous soyions pleinement rassurés : « Ainsi, les mesures socio-fiscales déployées en 2018 font grimper beaucoup plus vite – en valeur – le niveau de vie des 10 % de Français les plus aisés (+ 790 € par an en moyenne) que pour le reste de la population (+ 130 € à + 230 € en moyenne). Et si l’on prend en compte les 5 % de Français les plus riches, l’avantage est encore plus marqué (+1 200 €). Enfin, les plus pauvres sont d’autant plus pénalisés que « la hausse des prélèvements indirects, sur les produits pétroliers et le tabac, en 2018 pénalise l’ensemble de la population, mais davantage les personnes modestes, à comportement de consommation constant ».
Nous ne sommes plus inquiets… mais nous sommes en colère.
En colère contre un président et un gouvernement qui ont fait leur la devise du « Guépard » Changeons tout pour que rien ne change.
En pire : toujours d’avantage d’inégalités, d’injustices, de précarité, de dureté, de violences. Moins de droits, une démocratie en miette !
En colère car il n’est pas acceptable que la gestion des richesses créées échappe ainsi au plus grand nombre dans des proportions de plus en plus tentaculaires.
Nous sommes en colère mais mais déterminés et confiants. Confiants dans la force des peuples, dans leur mobilisation, dans leur capacité à reprendre du pouvoir sur l’argent et à construire une démocratie nouvelle, dans laquelle la vie humaine prendra le pas sur la Bourse !
Nous serons dans la rue le 5 décembre !
Cinquantenaire de la signature des Accords de Paris

Il y a 2 semaines, le 20 janvier 2023
Par Pierre Laurent
À l’occasion du Cinquantenaire de la signature des Accords de Paris, j’ai eu l’honneur de prendre part à la cérémonie organisée par l’Ambassade du Vietnam en France. Aux côtés de Son Excellence Toan Thang DINH, j’ai pu y prononcer une allocution comme vice-président du Sénat et président du Conseil national du PCF.
Projet de suppressions de postes dans l’enseignement primaire pour la rentrée 2023 à Paris

Il y a 4 semaines, le 8 janvier 2023
Par Pierre Laurent
Le jeu de massacre continue dans l’Éducation Nationale. Après l’attaque en règle contre les lycées publics parisiens, effectuée par la droite régionale et le gouvernement macroniste, les tenants de l’orthodoxie libérale s’attaquent à l’enseignement primaire ! Il est urgent que la réplique soit à la hauteur de cette véritable saignée. J’ai interpellé le Ministre de l’Éducation nationale en ce sens par question écrite.
Intervention au Sénat sur la politique de l’immigration

Il y a 2 mois, le 13 décembre 2022
Par Pierre Laurent
Monsieur le Président, Madame la Première ministre, Messieurs les Ministres, Chers collègues, Le débat d’aujourd’hui est censé ouvrir celui que nous aurons début 2023, sur un nouveau texte de loi sur l’immigration. Ce sera le vingt-neuvième en 40 ans. En prélude à ce projet de loi, vous avez publié le 17 novembre une circulaire mettant […]
Tribune interparlementaire : “Nous ouvrons le débat parlementaire sur la dissuasion nucléaire”

Il y a 2 mois, le
Par Pierre Laurent
Il y a quelques jours, j’ai signé avec Jean-Paul Lecoq, Député et Mounir Satouri, Député européen, cette tribune relançant le débat sur l’urgence d’un désarmement nucléaire multilatéral !
Discours au Congrès du Parti de la Gauche Européenne

Il y a 2 mois, le 10 décembre 2022
Par Pierre Laurent
Ce week-end se tient le congrès du Parti de la Gauche Européenne, à l’occasion duquel je rends mon mandat de Vice-président en charge de l’organisation du Forum européen des forces de gauche, vertes et progressistes. J’y ai prononcé un discours sur l’avenir du Forum et plus largement, les perspectives d’union et de travail conjoint entre les forces progressistes du continent.
Sofosbuvir : Déclencher une licence d’office sur ce médicament et d’autres

Il y a 2 mois, le 6 décembre 2022
Par Pierre Laurent
La licence d’office sur le Sofosbuvir et sur d’autres médicaments doit être déclenchée. L’inacceptable rationnement et tri des patients doit prendre fin. J’ai interpellé par question écrite le ministre de la santé à ce sujet.